Suspension du Projet Industriel de Câbles Sous-Marins pour le Méga-Plan Maroc-Royaume-Uni

Un coup d’arrêt majeur vient de frapper l’ambitieux projet d’interconnexion électrique entre le Maroc et le Royaume-Uni. Le projet d’usine de fabrication de câbles sous-marins prévu en Écosse, pierre angulaire de cette infrastructure énergétique colossale, a été officiellement suspendu début novembre 2025. Cette décision marque un tournant significatif dans l’un des projets d’énergie renouvelable les plus audacieux jamais conçus à l’échelle internationale, et soulève de nombreuses questions sur l’avenir de la coopération énergétique transnationale.

Le projet Xlinks Morocco-UK Power Project représentait l’une des initiatives énergétiques les plus ambitieuses du XXIe siècle. Conçu pour relier le Maroc au Royaume-Uni via un câble sous-marin de près de 3 800 kilomètres, ce mégaprojet visait à transporter l’électricité verte produite à partir de sources solaires et éoliennes situées dans le sud du Maroc, précisément dans la région de Guelmim-Oued Noun, jusqu’aux côtes britanniques du Devon, en Angleterre.

L’infrastructure prévoyait l’installation de quatre câbles haute tension à courant continu (HVDC) suivant le plateau continental depuis Tan-Tan au Maroc jusqu’à Alverdiscott en Angleterre. Cette route, bien que plus longue qu’un tracé direct, permettait d’éviter les profondeurs abyssales du golfe de Gascogne en restant à une profondeur maximale de 700 mètres, réduisant ainsi la complexité technique et les coûts.

Avec un investissement total estimé entre 22 et 24 milliards de livres sterling, le projet ambitionnait d’alimenter jusqu’à 7 à 9 millions de foyers britanniques en électricité renouvelable, représentant environ 8% de la consommation électrique totale du Royaume-Uni. Au-delà de l’approvisionnement énergétique, Xlinks promettait une réduction de 10% des émissions de CO₂ du secteur électrique britannique, s’inscrivant pleinement dans les objectifs climatiques de neutralité carbone.

Le projet avait été désigné comme initiative d’importance nationale par les autorités britanniques en 2023, bénéficiant d’un statut prioritaire dans le cadre de la stratégie énergétique du pays. Son président, l’ancien patron de Tesco Sir Dave Lewis, estimait que ce projet pourrait attirer environ 5 milliards de livres d’investissements sur le sol britannique seul, créant des milliers d’emplois directs et indirects.

L’Usine XLCC de Hunterston : Un Maillon Stratégique Abandonné

Au cœur de ce mégaprojet se trouvait une composante industrielle cruciale : une usine de fabrication de câbles sous-marins à haute tension. La société XLCC (Xlinks Cable Company), filiale du groupe Xlinks, avait sécurisé un site industriel à Hunterston, dans le North Ayrshire en Écosse, sur l’emplacement d’une ancienne centrale à charbon.

Cette installation devait représenter un investissement significatif et constituer la première usine de câbles HVDC du Royaume-Uni. Les autorités écossaises avaient accordé les permis de construction dès mi-2023, avec des attentes élevées quant aux retombées économiques locales. L’usine prévoyait d’employer jusqu’à 900 personnes à plein régime, avec un programme de formation d’apprentis déjà lancé en prévision du démarrage de la production initialement prévu pour 2025.

Le site de Hunterston présentait des avantages stratégiques indéniables : proximité portuaire facilitant l’expédition des câbles massifs, infrastructure existante pouvant être réhabilitée, et main-d’œuvre qualifiée disponible dans une région historiquement industrielle cherchant sa reconversion vers l’économie verte.

La suspension du projet, annoncée début novembre 2025, a été présentée par la direction de XLCC comme une « réinitialisation stratégique » de l’entreprise. Cette décision s’est immédiatement traduite par des mesures drastiques : six employés ont été licenciés, et l’ensemble des activités prévues sur le site ont été gelées. Les responsables de XLCC ont invoqué des changements importants du marché, soulignant que plusieurs grands projets d’infrastructure énergétique avaient été retardés, réduits ou purement annulés, notamment dans le secteur de l’éolien offshore confronté à une explosion des coûts.

Le Rejet Britannique : Une Onde de Choc

Le coup fatal porté au projet d’usine de Hunterston découle directement du rejet du projet Xlinks par le gouvernement britannique en juillet 2025. Après des mois d’évaluation approfondie, le ministre britannique de l’Énergie Michael Shanks a annoncé que la proposition « ne servait pas l’intérêt du Royaume-Uni à ce stade » et ne s’alignait pas stratégiquement avec l’objectif gouvernemental de développer des sources d’énergie domestiques.

Cette décision est intervenue après que Xlinks ait sollicité un mécanisme crucial pour sa viabilité économique : un contrat de différence (Contract for Difference – CfD). Ce dispositif financier garantit un prix fixe de rachat de l’électricité produite, stabilisant le modèle économique sur plusieurs décennies. Sans ce contrat, les risques financiers du projet devenaient insoutenables pour les investisseurs potentiels.

Le ministère britannique de l’Énergie et de la Sécurité Net Zéro a justifié sa décision par une « évaluation approfondie » concluant que le projet ne correspondait pas aux priorités nationales. Les autorités ont privilégié le renforcement de la production domestique d’énergies renouvelables plutôt que la dépendance à des importations, aussi vertes soient-elles, via des infrastructures complexes et coûteuses.

Cette position marque un virage dans la stratégie énergétique britannique sous le gouvernement travailliste. Le secrétaire à l’Énergie Ed Miliband a réorienté les priorités vers le développement massif de l’éolien offshore domestique, estimé moins risqué et plus créateur d’emplois locaux que les importations d’électricité.

Le projet avait également suscité une opposition locale significative dans le Devon, où les câbles devaient arriver à terre. Des résidents et organisations environnementales s’inquiétaient des perturbations liées à l’enfouissement des câbles sur plusieurs kilomètres et de la construction de nouvelles sous-stations électriques sur environ 32 hectares de terres agricoles.

Implications pour l’Industrie Marocaine

Pour le Maroc, la suspension du projet représente un revers dans ses ambitions de devenir un exportateur majeur d’énergie renouvelable vers l’Europe. Le royaume chérifien a massivement investi dans les infrastructures solaires et éoliennes, avec des installations emblématiques comme la centrale solaire Noor Ouarzazate et d’importants parcs éoliens à Tarfaya et ailleurs.

Le projet Xlinks s’inscrivait dans une stratégie plus large de valorisation de ces ressources renouvelables exceptionnelles. Le Maroc bénéficie d’un ensoleillement intense dans ses régions sud-sahariennes (2 500-3 000 kWh/m²/an) et de vents atlantiques puissants et réguliers, créant un potentiel de production électrique considérable largement supérieur aux besoins domestiques.

La suspension du projet britannique affecte directement les plans de développement des infrastructures de production prévues dans la région de Guelmim-Oued Noun. Ces installations devaient comprendre 10,5 GW de capacité solaire photovoltaïque et 3,5 GW d’éolien, soit un total de 14 GW dédiés exclusivement à l’exportation britannique. Les investissements associés dans ces parcs de production, les systèmes de stockage par batteries (20 GWh prévus) et les infrastructures de conversion et de connexion sont désormais en suspens.

Sur le plan industriel, le Maroc perd également une opportunité de développer une expertise dans les mégaprojets d’interconnexion électrique transcontinentale. Les retombées technologiques, la formation de personnel hautement qualifié et le positionnement du pays comme hub énergétique régional sont compromis.

Toutefois, cette suspension ne remet pas en cause la stratégie énergétique globale du Maroc. Le royaume poursuit activement d’autres initiatives majeures, notamment son programme Morocco Offer dédié à l’hydrogène vert avec 319 milliards de dirhams d’investissements approuvés. Les infrastructures renouvelables peuvent être réorientées vers ces projets d’hydrogène ou vers l’approvisionnement du marché domestique et des pays voisins.

Conséquences pour l’Écosse et le Royaume-Uni

L’abandon du projet d’usine de Hunterston constitue un coup dur pour l’économie écossaise, particulièrement pour la région du North Ayrshire qui espérait une renaissance industrielle post-charbon. Les 900 emplois promis représentaient une bouée de sauvetage pour une zone marquée par la désindustrialisation et un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale.

Cette suspension s’inscrit dans un contexte plus large de défis pour l’industrie britannique des câbles sous-marins. Le Royaume-Uni, malgré son leadership dans l’éolien offshore (premier marché mondial avec plus de 14 GW installés), ne dispose que de capacités limitées de fabrication de câbles haute tension. Cette dépendance vis-à-vis des importations, principalement asiatiques et européennes, a été identifiée comme une vulnérabilité stratégique par le gouvernement.

Ironiquement, alors que le projet XLCC est suspendu, d’autres initiatives de fabrication de câbles progressent. Le groupe japonais Sumitomo Electric a inauguré en mai 2024 la construction d’une usine de 350 millions de livres sterling à Nigg, dans les Highlands écossais, avec un soutien financier public de 24,5 millions de livres. Cette usine, opérationnelle dès 2026, créera des centaines d’emplois et approvisionnera principalement le marché domestique britannique de l’éolien offshore.

Le contraste entre le soutien accordé à Sumitomo et le rejet de Xlinks illustre le changement de priorités gouvernementales : privilégier les infrastructures au service du marché intérieur plutôt que des projets d’exportation-importation transnationaux complexes.

Pour le Royaume-Uni dans son ensemble, l’abandon de Xlinks soulève des questions sur l’atteinte de ses objectifs climatiques. Le pays s’est engagé à décarboner entièrement son secteur électrique d’ici 2030 et à atteindre la neutralité carbone en 2050. Xlinks aurait contribué significativement à ces objectifs en fournissant une électricité renouvelable stable grâce au stockage par batteries intégré, compensant l’intermittence des renouvelables domestiques.

Le gouvernement britannique mise désormais entièrement sur une expansion massive de l’éolien offshore (objectif de 50 GW d’ici 2030), du nucléaire nouvelle génération, et des interconnexions avec les pays européens voisins (France, Norvège, Pays-Bas, Danemark). Cette approche réduit la diversification géographique des sources d’approvisionnement et maintient une dépendance aux conditions météorologiques de l’Atlantique Nord.

Impact sur la Transition Énergétique et les Objectifs Climatiques

La suspension du projet Xlinks-XLCC représente un revers pour la coopération énergétique Nord-Sud et pour les modèles innovants de transition climatique basés sur la complémentarité des ressources renouvelables entre continents.

Le concept sous-jacent à Xlinks était séduisant : exploiter les ressources solaires et éoliennes abondantes et prévisibles du Sahara marocain pour alimenter les besoins énergétiques européens, créant une symbiose économique et climatique gagnant-gagnant. Le Maroc bénéficierait de revenus d’exportation substantiels finançant son développement durable, tandis que le Royaume-Uni accéderait à une électricité renouvelable compétitive et stable.

Ce modèle répond théoriquement aux critiques fréquemment adressées aux énergies renouvelables : l’intermittence. Avec 20 GWh de stockage par batteries intégré au projet, Xlinks promettait une fourniture d’électricité garantie 20 heures sur 24, dépassant la disponibilité de l’éolien offshore britannique traditionnellement limité à un facteur de charge de 40-50%.

L’échec de ce projet met en lumière plusieurs obstacles structurels aux mégaprojets transnationaux d’énergie renouvelable :

Les risques géopolitiques et réglementaires : Les changements de gouvernement et de priorités politiques peuvent anéantir des années de planification et d’investissement. Le projet Xlinks a été initié sous un gouvernement conservateur britannique puis rejeté par un gouvernement travailliste aux orientations différentes.

La complexité financière : Sans garanties publiques substantielles (contrats CfD, garanties de prix), les investisseurs privés peinent à financer des infrastructures nécessitant des décennies pour générer des retours sur investissement dans un contexte énergétique volatile.

Les oppositions locales : Les infrastructures énergétiques de grande ampleur suscitent invariablement des résistances des communautés affectées, ralentissant ou bloquant les procédures d’autorisation.

La préférence pour l’autonomie énergétique : La crise énergétique de 2022-2023 consécutive à la guerre en Ukraine a renforcé la volonté des pays européens de développer leur propre production plutôt que de dépendre d’importations, quels que soient leurs avantages climatiques ou économiques.

Cette tendance au repli énergétique national pourrait paradoxalement ralentir la transition climatique globale en empêchant l’optimisation géographique des ressources renouvelables. Les pays disposant des meilleures ressources solaires et éoliennes (Sahara, Patagonie, Australie) ne parviennent pas à valoriser pleinement ce potentiel sur les marchés solvables (Europe, Asie développée) en raison de barrières techniques, politiques et financières.

Conséquences Économiques et Emplois

Au-delà des enjeux énergétiques, la suspension du projet XLCC entraîne des conséquences économiques tangibles et immédiates pour les travailleurs et les territoires concernés.

En Écosse, les six licenciements annoncés ne représentent que la partie émergée de l’iceberg. Les apprentis déjà recrutés et formés en prévision du démarrage de l’usine se retrouvent dans l’incertitude, leur parcours professionnel brutalement interrompu. Les fournisseurs locaux qui avaient anticipé des contrats d’équipement et de services voient leurs perspectives commerciales s’évaporer.

L’économie du North Ayrshire, qui comptait sur ces 900 emplois directs et les centaines d’emplois indirects associés (restauration, logement, services divers), doit réviser ses prévisions de développement. Pour une région déjà fragilisée économiquement, cette perte représente un manque à gagner significatif en termes de revenus fiscaux locaux et de dynamisme économique.

Au Maroc, bien que les infrastructures de production n’aient pas encore été construites, de nombreuses études de faisabilité, analyses environnementales et démarches administratives avaient mobilisé des ressources humaines et financières considérables. Les consultants, ingénieurs et entreprises locales impliqués dans la phase préparatoire subissent également les contrecoups de l’arrêt.

Plus largement, cette suspension affecte la crédibilité et l’attractivité des mégaprojets énergétiques transnationaux auprès des investisseurs. Les acteurs financiers deviennent plus réticents à engager des capitaux massifs dans des initiatives similaires, augmentant le coût du capital et réduisant la viabilité économique de futurs projets.

Paradoxalement, les emplois dans les énergies renouvelables continuent de croître globalement au Royaume-Uni, mais davantage dans l’éolien offshore domestique et l’installation de panneaux solaires. L’usine Sumitomo à Nigg démontre que les opportunités industrielles existent, mais dans un modèle centré sur le marché intérieur plutôt que sur l’export-import transcontinental.

Perspectives d’Avenir et Alternatives Possibles

Face à ce revers, les acteurs du projet Xlinks ne capitulent pas totalement. Une réorientation stratégique majeure est en cours : le développement d’un nouveau tracé reliant le Maroc à l’Allemagne plutôt qu’au Royaume-Uni.

L’Allemagne présente plusieurs avantages par rapport au Royaume-Uni. En tant que première économie européenne avec des besoins énergétiques colossaux, particulièrement depuis la sortie accélérée du nucléaire et du charbon, le marché allemand offre une demande structurelle massive et durable. Le gouvernement allemand a également démontré une plus grande ouverture aux partenariats énergétiques internationaux, notamment avec le Maroc dans le cadre de sa stratégie d’hydrogène vert.

Ce nouveau tracé suivrait probablement une route passant par l’Espagne, profitant des infrastructures d’interconnexion électrique existantes entre le Maroc et la péninsule ibérique, puis traversant la France vers l’Allemagne. Une telle configuration permettrait potentiellement de commercialiser l’électricité dans plusieurs pays européens, diversifiant les risques et maximisant la rentabilité.

Néanmoins, ce pivot stratégique ne résout pas tous les défis. Un tracé Maroc-Allemagne serait encore plus long, augmentant les coûts d’infrastructure et les pertes en ligne. Les procédures d’autorisation traversant plusieurs juridictions nationales multiplieraient la complexité administrative et les risques réglementaires.

Pour l’usine XLCC de Hunterston, la suspension pourrait n’être que temporaire si un nouveau projet majeur nécessitant des câbles HVDC émerge. Le site conserve ses atouts logistiques et pourrait être réactivé si les conditions de marché évoluent favorablement. XLCC pourrait également chercher à approvisionner d’autres projets d’interconnexion électrique britanniques ou européens, diversifiant sa clientèle au-delà du seul projet Xlinks.

Les autorités écossaises et britanniques, conscientes de l’importance stratégique d’une capacité domestique de fabrication de câbles, pourraient envisager des mécanismes de soutien public pour maintenir ou développer ces compétences industrielles. L’exemple de l’aide accordée à Sumitomo pourrait inspirer des initiatives similaires pour d’autres acteurs.

Au niveau européen, la Commission poursuit son ambition de créer un véritable réseau électrique supranational interconnecté, nécessitant des milliers de kilomètres de câbles sous-marins et terrestres additionnels. Ce contexte porteur pourrait à terme justifier la reprise du projet XLCC sous une forme adaptée aux nouvelles réalités du marché.

Enfin, les technologies de transmission électrique continuent de progresser. Les futurs câbles HVDC de nouvelle génération promettent des efficacités accrues, des coûts réduits et des capacités de transport supérieures, potentiellement rendant viables des projets actuellement jugés trop coûteux.

Entre Ambition et Réalisme

La suspension du projet d’usine de câbles sous-marins XLCC à Hunterston illustre la fragilité des mégaprojets énergétiques transnationaux face aux réalités politiques, économiques et industrielles contemporaines. Ce qui apparaissait comme une initiative d’avant-garde combinant ambition climatique, innovation technologique et coopération internationale s’est heurté à la préférence gouvernementale britannique pour l’autonomie énergétique et le développement de capacités domestiques.

Pour le Maroc, cet échec temporaire ne remet pas fondamentalement en cause sa stratégie de valorisation de ses exceptionnelles ressources renouvelables. Le royaume dispose d’alternatives crédibles, notamment son programme ambitieux d’hydrogène vert qui attire des investissements massifs et positionne le pays comme futur exportateur majeur vers l’Europe.

Pour l’Écosse et le Royaume-Uni, la perte de l’usine XLCC et des 900 emplois associés constitue un manque à gagner économique significatif, mais s’inscrit dans une réorientation plus large vers un modèle énergétique centré sur les ressources nationales.

Sur le plan climatique global, cette suspension rappelle que la transition énergétique ne suivra pas nécessairement les chemins les plus rationnels d’un point de vue technique ou économique. Les considérations de souveraineté, d’acceptabilité sociale et de faisabilité politique pèsent aussi lourd que les avantages environnementaux dans les décisions stratégiques.

L’avenir dira si le pivot vers l’Allemagne permet de relancer une version modifiée de ce projet visionnaire, ou si Xlinks restera dans les annales comme l’une de ces grandes ambitions énergétiques inabouties du début du XXIe siècle. Une certitude demeure : la route vers la neutralité carbone sera pavée de telles expérimentations audacieuses, dont certaines réussiront tandis que d’autres, comme celle-ci, devront se réinventer pour survivre.

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